Apparentements et sous-apparentements de listes
Les partis peuvent unir leurs listes pour augmenter leurs chances d’obtenir des sièges au Conseil national dans les cantons avec plus d’un siège. Comment procéder ?
Dans les cantons qui connaissent le système proportionnel, les partis politiques peuvent décider d’unir leurs listes pour augmenter leurs chances d’obtenir des sièges: c’est ce qu’on appelle un apparentement de listes.
Au sein d’un apparentement, il est possible de réunir deux ou plusieurs listes, mais seulement si les listes sous-apparentées sont de même dénomination et ne se différencient que par une adjonction destinée à spécifier l’âge, la région, l’appartenance à un groupe ou le sexe des candidats.
Par exemple:
- regroupement entre le parti A, le parti « A femmes », le parti « A jeunes », le parti B et le parti « B jeunes » = apparentement de listes ;
- au sein de cet apparentement, il est possible de procéder à un sous-apparentement, mais dans ce cas, le parti A ne pourra s’apparenter qu’avec le parti « A jeunes » et/ou le parti « A femmes », mais pas avec le parti B ni le parti « B jeunes ».
Plus d’informations sur les candidatures dans la loi fédérale sur les droits politiques, art. 16 à 57
À quoi servent les apparentements et les sous-apparentements de listes ?
Les apparentements et les sous-apparentements de listes permettent aux partis et aux groupes de candidats d’augmenter leurs chances d’obtenir des sièges au Conseil national. Les suffrages obtenus grâce à ces alliances sont en fait comptabilisés ensemble, comme s’ils provenaient d’une seule liste.